INTRODUCTION

A LA BIBLIOGRAPHIE VICTOR HUGO

(Nouvelle édition : octobre 2014)

 

     La nouvelle mouture de la Bibliographie Victor Hugo que nous vous proposons n’est encore qu’une ébauche et nécessite compléments et corrections. La dernière "édition" date de 2008 ; nous ne pouvions différer davantage la publication d’une nouvelle mise à jour, même imparfaite. En vérité, voici plus qu’une mise à jour : une refonte totale. Présentation nouvelle ; rubriques vérifiées et complétées, le plus souvent à partir de sources variées et croisées ; identifiants plus précis ; etc. Et surtout, l’apport nouveau le plus important et le plus utile : des liens hypertexte permettant d’accéder d’un seul clic à un grand nombre de livres et d’articles répertoriés.

 

            Avant de corriger les imperfections, il convient de prévenir le lecteur des points faibles de notre travail, lui signaler les zones d’incertitude. C’est l’un des buts de cette introduction ; l’autre étant d’offrir un mode d’emploi.

 

 

1 – Programme et limites de l’enquête.

 

La Bibliographie Victor Hugo entend répertorier les textes de Victor Hugo et les ouvrages consacrés, entièrement ou partiellement, à Victor Hugo – sur tous supports et dans tous formats – publiés dans les langues suivantes : français ; langues latines : espagnol (castillan, catalan, etc.), italien, portugais, roumain ; anglais et allemand[1].

 

Le champ de la recherche des ouvrages consacrés à Victor Hugo nécessite une définition particulière. Il a été largement étendu aux études qui permettent une meilleure compréhension de l’œuvre et de l’influence de notre auteur. Cet élargissement porte sur :

 

1-a : les ouvrages critiqués par Victor Hugo (dans les quelques articles publiés, au début de sa carrière, dans le Conservateur littéraire, et dans d’autres périodiques).

1-b : les « sources » avérées ou possibles, voire fantasmées, de ses œuvres.

1-c : la Bibliothèque de Hauteville-House. 

 

2-a : les ouvrages consacrés à sa famille (ancêtres, père, mère, frères, épouse et belle-famille, enfants, descendants), à ses maitresses et à ses très proches, notamment, Auguste Vacquerie et Paul Meurice.   

2-b : les œuvres des membres de sa famille et de ses très proches. En ce qui concerne Juliette Drouet, nous avons non seulement recherché ses œuvres[2], mais – à partir des travaux de Gérard Pouchain et Robert Sabourin – nous avons recensé les textes de la plupart des pièces de théâtre qu’elle a interprété durant sa courte carrière d’actrice.

 

3 – Les ouvrages étudiant le contexte historique (politique, littéraire, et sociétal)[3]

3-a : Ouvrages étudiant une période historique.

3-b : Ouvrages consacrés à des contemporains (écrivains, critiques, hommes politiques ou d’influence) et à des mouvements littéraires ou d’opinion.

3-c : Ouvrages de nature à éclairer les combats de Victor Hugo : contre la peine de mort, contre la misère, pour la sauvegarde du patrimoine, pour les droits de l’homme, de la femme et de l’enfant, des animaux, pour les Etats-Unis d’Europe, etc.  

 

Les Sources de l’enquête seront – prochainement – énumérées dans un document annexe.

 

 

 

2 – Structures de la Bibliographie Victor Hugo

 

La Bibliographie comprend trois sous-ensembles : (1) les textes de Victor Hugo ; (2) les ouvrages consacrés entièrement ou partiellement à Victor Hugo et (3) la Bibliothèque de Hauteville-House.

 

 

2-1 : Les textes de Victor Hugo sont classés sous les rubriques suivantes.

 

A : Œuvres organisées par Victor Hugo lui-même – auxquelles on ajoute les œuvres posthumes publiées par les exécuteurs testamentaires. Et les éditions qui en découlent.

B : Les articles publiés par Victor Hugo et les extraits de ses œuvres, édités de son vivant, et – au moins peut-on le supposer – avec son consentement. Sauf les lettres-préfaces qui figurent sous la rubrique « Lettres » : « L »

C : Les éditions des œuvres ou extraits d’œuvre de Victor Hugo pour l’enfance, la jeunesse, pour l’enseignement primaire et secondaire.

D : Les œuvres d’auteurs adaptant délibérément une œuvre, un thème de Victor Hugo. Les nombreuses parodies et pastiches. Sauf adaptations musicales et audiovisuelles, recensées par ailleurs.

E : Les Morceaux choisis et les anthologies. (Dans ce dernier cas, la rubrique "auteur" est renseignée : Hugo (Victor) & alii).

F : Fragments de Victor Hugo – sauf inédits – publiés après 1885.

G : Œuvres graphiques. Essentiellement recueils de dessins ou ouvrages de tiers[4] richement illustrés de dessins de Victor Hugo

L : Lettres et billets de Victor Hugo, publiés soit séparément, soit dans l’ouvrage d’un tiers, soit comme "préface" à l’œuvre d’un tiers.

Ms : Manuscrits ou courts inédits – généralement publiés sous formes d’articles de périodiques

T : Traductions[5]

            T* : transcription en braille

Ta : traduction en anglais

            Tb : traduction en basque

            Tc : traduction en catalan

Td : traduction en allemand

Te : traduction en espagnol (et en langues régionales autres que basque et catalan)

Ti : traduction en italien

Tr : traduction en roumain

Tx : traduction en d’autres langues (très exceptionnellement)

           

Nous avons hésité à introduire, à ce state de leur élaboration, les rubriques ci-dessous. L’enquête n’est pas organisée et reste parcellaire ; la glane, résultat du hasard, n’est que le résidu d’autres recherches. Les données sont trop souvent incomplètes. Il faudra reprendre l’ouvrage et déterminer des règles particulières. Notamment en ce qui concerne les opéras tirés de l’œuvre de Victor Hugo. Il est pratiquement impossible de recenser toutes les éditions – sous un format ou sous un autre - de ces œuvres. Et d’ailleurs ce recensement concernerait plus le compositeur, plus Verdi, Donizetti, Ponchielli, etc. que Victor Hugo lui-même. Il  conviendra de déterminer la ou les éditions originales du livret et de la partition, repérer d’éventuelles éditions critiques, ou à tout le moins savantes, choisir parmi les enregistrements sonores (voire vidéo) les plus anciens et, parmi les récents, les meilleurs.

Le problème se pose de manière moins aigüe, pour les poèmes mise en musique et pour ceux chantés par des vedettes populaires. En revanche, le recensement des œuvres lues, récitées, jouées devra être, aussi exhaustif que possible – ce qui est loin d’être actuellement le cas – De même que les films et les vidéos.

 

O : Opéras tirés de l’œuvre de Victor Hugo : enregistrements sonores.

Op : Partitions d’opéras tirés de l’œuvre de Victor Hugo.

Ol : Livrets d’opéras tirés de l’œuvre de Victor Hugo.

S : Mise en musique de poèmes de Victor Hugo. Enregistrements sonores.

            Sp : Partitions de mise en musique de poèmes de Victor Hugo

            St : Enregistrements sonores d’œuvres de Victor Hugo.        

V : Films, vidéos tirés de l’œuvre de Victor Hugo.

 

 

 

2-2 : Les ouvrages consacrés entièrement ou partiellement à Victor Hugo et ceux permettant une meilleur compréhension de son œuvres et de son influence sont répartis sous les rubriques suivantes.

 

1 : Ouvrages critiques

Signalons une stratégie à discuter. Fallait-il ou non recenser toutes les éditions – le plus souvent, en réalité, de simples tirages – des ouvrages critiques ? Cette information peut intéresser les chercheurs en bibliométrie et ceux qui se proposent de mesurer la présence de Victor Hugo à tel ou tel moment de notre histoire. Cependant, la prise en compte des résultats n’est pas sans inconvénients ni risques : elle alourdit le système et prétend faussement à l’exhaustivité (car l’information relative aux éditions et tirages n’est pas toujours facilement accessible. Certaines bases de données, italienne, allemande ou autrichienne, par exemple, contiennent ce type d’informations, d’autres – notamment la BNF – non). La question reste ouverte.

2 : Recueils d’articles, d’études ou de textes d’un auteur unique

3 : Ouvrages collectif regroupant les contributions de plusieurs auteurs. Dictionnaires et encyclopédies. Catalogues de musées, d’expositions et de ventes

4 : Articles d’un ouvrage collectif, un dictionnaire, etc.

5 : Articles d’un périodique

Remarques particulières au sujet de la presse quotidienne. Dépouiller certains quotidiens devient de plus en plus aisé au fur et à mesure qu’ils sont numérisés par les BN, notamment par la BNF sur son site GALLICA. Encore faut-il qu’ils soient numérisés en mode texte – sinon, mieux vaut se reporter à la collection papier. L’avancée de nos dépouillements dépend de la progression des mises en ligne. L’information est pléthorique. Comment la traiter ? S’agissant d’articles de fonds, de comptes rendus critiques, pas d’hésitations. Mais qu’en est-il des nouvelles brèves ? Jusqu’en 1830, nous avons traqué la moindre ligne concernant le jeune poète afin d’assister à son irrésistible – et, à certains égards, surprenante – ascension. Jusqu’en 1885, nous nous sommes attachés aux stratégies de publication des œuvres (annonces, fuites, publications d’extraits, puis comptes rendus critiques, éventuelles polémiques) et à certains épisodes de vie (candidatures à l’Académie française, mort de Léopoldine, activités politiques de 1848 à 1851). Reste que "l’engouement – la fascination - de la presse fut une constante de sa vie" constate Evelyne Blewer et Nicole Savy qui pratiquent un dépouillement complet de la presse parisienne (près de 40 journaux et revues) pour la période du 24 octobre au 6 novembre (quinzaine pendant laquelle Victor Hugo ne publie rien) ; résultat : plus de soixante-dix articles et rubriques.[6] C’est dire l’impossibilité de la tâche[7]. Il est évident qu’il faudra trier et choisir – selon des préoccupations à définir rigoureusement. Il conviendra peut-être de constituer une banque de données séparée, annexée à la Bibliographie Victor Hugo.

 

6 : Enregistrements sonores

7 : Enregistrements vidéo.

 

 

 

2-3 : La Bibliothèque de Hauteville-House.

 

Nous avons publié une tentative de reconstitution du contenu de la bibliothèque dont avait disposé Victor Hugo, pendant ses dix-huit années d’exil[8]. Au-delà de l’inventaire des ouvrages aujourd’hui in situ, dans Hauteville-House, nous avons essayé, à partir d’inventaires anciens – dressés par Julie Chenay -, de correspondances, de mentions dans les carnets de Victor Hugo, etc., d’identifier des ouvrages qui, à un moment ou à un autre, ont pu figurer dans cette bibliothèque. Dans la présente Bibliographie Victor Hugo, sous la catégorie "Livres de Hauteville House", nous avons repris chacun de ses ouvrages sauf : les œuvres en français de Victor Hugo, des volumes signalés sans titre ni nom d’auteurs et des fragments de périodiques non datés.

 

La pertinence de l’identification des ouvrages disparus dépend de la plus ou moins grande précision des informations récoltées dans les sources citées. Pour mesurer le degré de confiance à accorder à l’identification proposée, nous avons utilisé le procédé suivant : dans la rubrique "Commentaires" figure la mention suivante : "Cet ouvrage a figuré* dans la bibliothèque de Victor Hugo". Le mot "figuré" est suivi ou non d’un ou plusieurs astérisques ; ce signe constitue un indice de confiance : son absence valide totalement l’identification ; * = ouvrage identifié, mais un doute subsiste quant à l’édition conservée ;   ** = identification hypothétique ; *** = identification qui tient du pari.

 

Signalons un petit inconvénient : les traductions d’œuvres de Victor Hugo, les ouvrages tirés de l’œuvre de Victor Hugo (adaptations, parodies, pastiches), les ouvrages d’auteurs tiers qui contiennent soit une lettre, des dessins, un fragment important de Victor Hugo sont classés, à la fois, dans les catégories "Œuvres de Victor Hugo" B ; D ; E ; G ; L et T et dans la catégorie "Livres de Hauteville-House". Il en résulte quelques doublons (une cinquantaine).

 

 

 

 

3 – Remarques sur quelques informations contenues dans la description des ouvrages

 

1 : Le nom des auteurs est donné sous sa forme internationale (ISNI) – Pour les pseudonymes, nous avons choisi la formule suivante : Patronyme authentique (prénom) [signé : pseudonyme, ou initiales]. Sauf, évidemment, pour les auteurs dont le pseudonyme a pratiquement effacé le patronyme, tel par exemple Voltaire, Anatole France, Maurois, etc.

 

2 : Il est indispensable de recueillir le nom des dessinateurs et graveurs ayant illustrés les textes de Victor Hugo. Nous ne sommes qu’au début de ce recensement ; les résultats affichés restent très parcellaires. Chantier ouvert.

 

3 : Lorsque cela a été possible, nous avons indiqué le nom de l’imprimeur – au risque, d’alourdir, sans grand bénéfice, le système. Il faudra tester. NB. Le nom de l’imprimeur est suivi du nom du lieu d’impression, sauf si celui-ci est le même que le nom du lieu d’édition.

 

4 : Date. Une date entre crochets n’est qu’une date présumée. 9999 : traduit une date inconnue

 

5 : Commentaires :

     Parmi les commentaires figurent des informations concernant les éditions et tirages de l’ouvrage sous examen[9]. Elles sont introduites par le sigle : NB. Pour la première édition – ou présumée telle – figure la mention : Autres éditions et tirages : 1852 ; 1863 ; 1910 ; 1920 ; …une année soulignée renvoie à la description d’une nouvelle édition ou d’un nouveau tirage donnée à cette date. Pour les nouvelles occurrences, la mention se limite à : 1° édition : 1855. Cf., à cette date, la liste des éditions et tirages successives.

     Pour les textes de Victor Hugo, sous la mention : Réf. nous renvoyons à quelques études bibliographiques importantes : articles du Dr. Flavien Michaux, de Pierre de Lacretelle, etc. (notamment dans le Bulletin du Bibliophile), ouvrages de Francisco Lafarga[10], d’Éric  Bertin[11], etc.

 

6 : Editions collectives d'œuvres complètes ou sélectionnées de Victor Hugo. Sous cette rubrique, nous signalons l’appartenance d’un texte de Victor Hugo à une édition collective – présentée comme telle ou constatée par le bibliographe. Enquête plus difficile qu’il n’y paraît, non seulement en ce qui concerne des éditions étrangères mais également pour des éditions françaises, notamment à l’articulation des XIXe et XXe siècles. Le lecteur voudra bien considérer cette rubrique comme perfectible.  

 

7 : Identification. Plusieurs éléments concourent l’identification précise à l’ouvrage sous examen.

Et d’abord les identifiants internationaux : ISBN (depuis 1972) ; ISSN (depuis 1975) ; ISMM (1992). Pour les périodes antérieures, il faut se reporter aux bibliographies nationales telles que la Bibliographie de la France (BF) depuis 1804 ; The English catalogue of books (ECB) depuis 1801 ; Bibliografia nazionale italiana (BNI), depuis 1958 ; etc.

 

8 – Bibliothèques. Nous indiquons une bibliothèque qui abrite l’ouvrage sous examen. Ce faisant, nous cherchons seulement à confirmer l’identification car nous nous satisfaisons – sauf exception pour des ouvrages très rares – d’une seule bibliothèque, et, en son sein, que d’un seul exemplaire – sauf pour les textes de Victor Hugo, pour lesquels nous avons recensé le plus grand nombre d’exemplaires conservés par la BNF. Si nous indiquons la BN de Nouvelle Zélande, ce n’est pas pour inciter le lecteur à un long périple, mais parce que c’est la seule bibliothèque qui possède un exemplaire d’un ouvrage qui figurait dans la Bibliothèque de Hauteville House !

La bibliothèque de référence est choisie selon l’ordre suivant : BNF ; bibliothèques universitaires et municipales françaises ; BN étrangères ; bibliothèques universitaires et municipales étrangères – NB s’agissant d’un ouvrage en espagnol, par exemple, nous privilégions les institutions espagnoles… si l’ouvrage ne peut être localisé en France.[12]

 

 

9. Lien hypertexte. L’apport le plus original de la Bibliographie Victor Hugo, est la multiplication des liens hypertexte qui permettent, d’un simple clic, d’accéder à l’ouvrage examiné. Au cours des dernières années, des milliers d’ouvrages anciens ont été numérisés et mis en ligne. Un vrai miracle pour les chercheurs ! Il est désormais possible de trouver, sur la toile, plusieurs numérisations d’un même ouvrage. Il faut, assez fréquemment, choisir entre plusieurs sites. Notre premier critère : la numérisation doit avoir été réalisée à la fois en mode image et en mode texte (ce dernier mode permettant seul un recherche à l’intérieur du texte). Dès lors que cette exigence est respectée, nous avons, sans chauvinisme ni réflexe de la marinière, privilégié GALLICA – site élégant et « convivial » - comme disent les initiés.   Reste que GALLICA ne satisfait pas toutes nos requêtes. Nous retenons, alors le site qui offre la copie la plus lisible et la plus facilement consultable. GOOGLE BOOKS, HATHI TRUST Digital Library,  INTERNET ARCHIVE sont les sites les plus souvent retenus. Mais pas les seuls ; en fait une soixantaine de sites sont mis  à contribution.

     Google books, pour assurer la promotion de publications récentes, en met sur la toile des extraits numérisés – en mode image seulement. Sans doute pour une période limitée. Malgré la probabilité d’une prochaine disparition, nous avons créé un lien hypertexte signé : Google books (I) [Extraits].

     BN//xxxxx : Les lecteurs de la Bibliothèque nationale de France, titulaire d'une carte annuelle Recherche, peuvent, de chez eux, accéder à certaines bases de données ou à certains documents (livres, périodiques, images). Dans la mesure où nous n’imaginons pas un "hugologue" dépourvu de cette carte, nous avons créé, à destination de cette ressource électronique, un lien hypertexte singulier : le clic fait apparaître une demande d’identification de lecteur encarté, il suffit de répondre pour voir s’afficher le document recherché.

 

4 – A suivre…

 

La Bibliographie Victor Hugo,  à ce stade de son élaboration, n’est encore qu’une ébauche. L’enquête continue : des mises à jour périodiques recenseront les nouvelles publications, construiront de nouveaux liens hypertextes et publieront les résultats de recherches visant, d’une part, à compléter les informations déjà publiées et, d’autre part, à élargir l’enquête.

Les utilisateurs de la bibliographie – on me dit qu’ils sont nombreux – peuvent contribuer à son amélioration – plus souvent et mieux que par le passé – en signalant les erreurs et les absences – et pas seulement celles de leur propres œuvres – voire en proposant des solutions système. Il suffira d’adresser les messages à l’adresse email jfc.bibliovictorhugo@yahoo.fr.


[1] Ces limites sont celles des prétentions linguistiques de l’enquêteur qui doit, en outre, avouer, en le regrettant profondément, sa méconnaissance de l’allemand – méconnaissance qui expliquera que les "coquilles" – si l’on autorise l’euphémisme - soient plus nombreuses dans les rubriques relatives à des ouvrages publiés dans cette langue.

[2] En ce qui concerne les lettres que Juliette Drouet adressa quotidiennement (voire plusieurs fois par jour), pendant 50 ans à Victor Hugo on se reportera désormais à la magistrale édition électronique en cours de publication sous la direction de Florence Naugrette.

[3] Le champ de cette enquête est plus difficile à circonscrire. Toute étude sur un quelconque aspect du XIXe pourrait être assignée à déposer. Il a donc fallu – dans ce champ très particulier, et contrairement au principe d’exhaustivité adopté par ailleurs - choisir, trier, prenant le risque de mal apprécier ou d’ignorer un ouvrage important. Nous avons, en outre, signalé les rubriques et passages consacrés à Victor Hugo dans les Encyclopédies et dans les Histoires de la littérature.

[4] Le fait que l’ouvrage d’un tiers figure dans une catégorie "Œuvres de Victor Hugo" au motif qu’il contient une ou plusieurs lettres, plusieurs dessins, ou de larges extraits du poète, n’interdit nullement de le retrouver facilement en "appelant" le nom de son auteur, comme s’il appartenait au sous-ensemble "Ouvrages consacrés à Victor Hugo". A ce détail près qu’on ne distingue plus son format (livre, ou article).

[5] S’agissant des traductions, nous ne distinguons plus les catégories selon lesquelles sont reparties les éditions en français (A, B, C, D, E, F, G, L). Cela aurait, par trop, alourdi le classement. Mais peut-être sera-t-il nécessaire de réintroduire ces catégories ultérieurement. 

[6] Cf. Blewer (Evelyn) et Savy (Nicole) : La presse et les biographes in La Gloire de Victor Hugo, 1885, pp. 159-185. Le passage cité occupe la p. 159.

[7] Exemple : Nous avons commencé le dépouillement du Rappel, dont on peut dire qu’il offre une véritable suite au "Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie". Il est évident qu’il faudra trier et choisir – selon des préoccupations à définir rigoureusement.

[8] "La Bibliothèque de Hauteville-House", deuxième édition, sept. 2014, en ligne sur le présent site "Groupugo".

[9] cf. supra § 2-2 (1) nos hésitations quant à la stratégie à adopter en matière de recensement des éditions et tirages d’un même ouvrage.

[10] Lafarga (Francisco). Traducciones españolas de Victor Hugo ; repertorio bibliográfico – Barcelona : PPU, 2002, 134 pp. ; 21 cm.

[11] Bertin (Éric). Chronologie des livres de Victor Hugo imprimés en France entre 1819 et 1851 - Alfortville : J. Doucet, 2013, 250 pp., ill. ; 24 cm.

[12] Nous aurions pu choisir un autre critère : la plus au moins grande précision de la notice bibliographique. Cela ne nous aurait pas toujours permis de retenir la BNF.